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En mars 2013, la production de l'ensemble de l'industrie diminue (- 0,9 %(*) après + 0,8 % en février). Hors énergie, la production manufacturière décroît également (- 1,0 % après + 0,8 % en février).

Un début d'hiver difficile pour l'hôtellerie Sur le bimestre décembre 2012 - janvier 2013, la fréquentation hôtelière a diminué de 1,8 % par rapport au bimestre décembre 2011 - janvier 2012. Le net recul des nuitées des touristes  français (- 3,0 %) n’est que partiellement compensé par la progression de celles des étrangers (+ 1,0 %), portée par la clientèle lointaine (+ 7,1 %).

Résultats de février : Légère amélioration mais la tendance reste à la stagnation. La production manufacturière fluctue autour d’un bas niveau depuis la fin de l’année 2012. Faible en janvier, elle a été un peu plus forte en février (+ 0,8 %). Elle a bénéficié du redémarrage d’une raffinerie après des opérations de maintenance, d’un regain d’activité dans l’aéronautique (+ 7,2 %) tandis qu’un léger raffermissement était observé pour l’industrie automobile (+ 2,0 %) et pour les produits métalliques (+ 1,8 %) notamment.

Dégradation sensible (résultats de janvier) Dans les services marchands non financiers, le chiffre d’affaires en valeur a retrouvé en janvier 2013 son niveau de juin 2012. Depuis cette date, il a en effet baissé chaque mois sauf en octobre et décembre.

Baisse de la production en janvier La production manufacturière a diminué en janvier (- 1,4 %). Elle a notamment reculé dans la fabrication de matériels de transport (- 6,9 %) et plus particulièrement l’industrie automobile (- 13,5 %), ainsi que dans les industries agricoles et alimentaires (- 3,8 %). En revanche, elle a augmenté dans les équipements électriques, électroniques, informatiques et machines (+ 2,7 %).

En février 2013, la production de l'ensemble de l'industrie augmente (+ 0,7 %(*) après - 0,8 % en janvier). Hors énergie, la production manufacturière croît également (+ 0,8 % après - 1,3 % en janvier).

Au quatrième trimestre 2012, l’emploi a perdu 37 000 salariés dans l’ensemble des secteurs concurrentiels non agricoles (SCNA). Le recul de l’intérim n’explique qu’un quart de cette baisse essentiellement imputable aux emplois directs. Sur l’ensemble de l’année, 77 500 emplois ont disparu (- 0,4 %), la plupart au second semestre. Après avoir créé 100 000 emplois salariés en 2010 puis 70 000 en 2011, la France renoue avec les pertes d’effectifs, sans atteindre néanmoins les creux de 2008 et 2009 (- 360 000 au total sur les deux années).